SOPHR'ONIRIS

Sénèque disait : « La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est apprendre comment danser sous la pluie »

Pourquoi voulons–nous pourtant tout contrôler ? peut-être pour répondre à un besoin de sécurité, satisfaire un côté perfectionniste et ne laisser aucune place à l’erreur, pour éviter le jugement du regard d’autrui. Être dans le contrôle c‘est aussi être dans l’action en ayant la douce utopie d’esquiver le face à face avec ses émotions. 

Mais, penser que nous pouvons tout contrôler est une grande illusion qui sollicite de surcroît toutes nos ressources et finit par nous épuiser ! Comment contrôler l’impermanence ? Comment contrôler la vie alors que celle-ci est une permanente impermanence !

Je me souviens avoir assisté à un merveilleux concert lors du festival de Sète.  J’étais ravie d’aller écouter une célèbre chanteuse de Maloya précédée d’un groupe brésilien en première partie.

On peut penser qu’au mois de juillet, dans le sud de la France, la météo soit clémente, mais ce jour-là, un orage a éclaté en début de soirée et bien que la pluie ait cessé, le concert en plein air n’a pas été maintenu. La plupart des gens sont repartis, déçus.  Les deux groupes, brésiliens et réunionnais se sont alliés pour offrir aux personnes restantes, un spectacle improvisé acoustique d’une qualité exceptionnelle. Un concert sans effets spéciaux mais avec une grande humanité, un partage et de l’improvisation, un moment magique offert grâce à un orage imprévu ! Voilà des artistes qui savaient comment danser, chanter et jouer sous la pluie !

Accepter de lâcher prise est une solution qui s’offre à nous. Mais que veut dire cette expression si galvaudée ?

Il s'agit de mettre de la distance avec ce qui nous empêche d’avancer, avec ce qui nous tourmente avec les aléas de la vie en acceptant la situation et en s'adaptant au changement. Cela ne signifie pas pour autant renoncer mais trouver un juste équilibre entre la supervision excessive et la capitulation ! En accueillant les choses telles qu’elles sont et en acceptant ce que l’on ne peut changer, nous avons une partie de notre réponse. Il s’agit donc de développer notre capacité d’adaptation plutôt que de s’emprisonner dans une lutte incessante. Lâcher prise c’est aussi « s’épousseter » de ses croyances négatives, augmenter la confiance en soi en s’affranchissant du regard des autres, se délester du sentiment de culpabilité, de honte. Lâcher prise c’est aussi accepter de ne pas réussir à lâcher prise !

La sophrologie invite à l’entraînement grâce à des exercices de relaxations dynamiques, des visualisations, de la méditation. Un entrainement régulier et ciblé permet de prendre de la distance, de « dézoomer » et de rester dans l’instant présent.  Les outils proposés en sophrologie sont de puissants atouts qui, s’ils sont bien assimilés, permettent un épanouissement personnel pérenne.

« Lorsque nous nous donnons la chance de lâcher prise de toutes nos tensions, la capacité naturelle du corps à se guérir peut commencer à fonctionner ». Tich Nhat Han